Piloter la démarche

Définir ses indicateurs de performance (KPI)

Choisir et développer ses outils de suivi

Développer les compétences internes

La mise en place d’une stratégie RSE n’est pas une fin en soi. Pour pouvoir exploiter toute sa valeur, il convient d’être en capacité de l’entretenir et de la faire évoluer.

Les objectifs initialement fixés sont en effet évolutifs. Qu’il s’agisse de concevoir de meilleures conditions de travail, d’entretenir un dialogue avec les parties prenantes ou encore de réduire son impact environnemental, chaque objectif doit être réévalué et ajusté chaque année pour garantir la pertinence de la démarche.

Piloter sa démarche, cela signifie aussi en garder le contrôle. Faire appel à un cabinet extérieur pour externaliser sa stratégie RSE est une saine initiative, qui pallie à un manque de compétences internes, mais la finalité reste la reprise en main de ses objectifs et de son évolution, ce qui ne peut que passer par la mise en place de pilotes internes et d’outils de suivi efficaces.

Piloter la démarche

Définir

Définir ses indicateurs de performance (KPI)

Les indicateurs clés performance, ou KPI (Key Performance Indicators) permettent aux décideurs et aux équipes d’évaluer l’efficacité de leurs actions. Ils fournissent une ligne directrice claire qui favorise l’alignement entre la stratégie et l’opérationnel.

Ils permettent également une meilleure compréhension des données techniques ce qui permet de faciliter la prise de conscience des parties prenantes et aide à communiquer son engagement.

Pour définir de bons KPI, il convient de déterminer les objectifs stratégiques communs de l’entreprise, tout en gardant en ligne de mire les objectifs opérationnels à atteindre. Afin de choisir les mesures pertinentes en cohérence avec sa vision.

Quels sont les différents types d’indicateurs ?

De manière générale, on distingue trois types d’indicateurs qui ont chacun un rôle particulier :

Les indicateurs  “d’équilibration” sont les plus naturels à mettre en œuvre, ils renseignent sur une donnée particulière dont on souhaite suivre l’évolution au fil du temps. Ils peuvent par exemple suivre la consommation électrique, les émissions de CO2 ou encore la quantité de déchets recyclés. Ils permettent ensuite d’adapter les ressources dédiées à tel ou tel objectif.
Les indicateurs d’anticipation sont construits sur la base des premiers, et regroupent souvent plusieurs autres indicateurs. Ils permettent un suivi facilité de paramètres plus complexes pour prendre des décisions de pilotages. A titre d’exemple, on peut notamment citer le suivi du moral des équipes ou des performances financières.
Enfin, les indicateurs d’alerte sont utilisés pour contrôler les paramètres à effets de seuil. Ces seuils peuvent être fixés en interne ou par le législateur, c’est notamment souvent le cas pour les lois anti-pollution.

Comment identifier les KPI les plus pertinents pour mon entreprise ?

Les KPI font le lien entre le diagnostic et la partie opérationnelle. Leur mise en place est l’aboutissement de la première partie de la stratégie.
C’est le dialogue avec les parties prenantes, l’identification de ses enjeux sectoriels et la définition claire des objectifs de l’entreprise qui définiront quels seront les indicateurs les plus pertinents, puisqu’il n’existe pas de liste exhaustive dont l’application permettrait un suivi efficace de la politique RSE. Chaque stratégie étant unique, le lot d’indicateurs à suivre l’est également.

Comment rendre compte des performances ?

De manière générale, les indicateurs de performance sont des outils d’aide à la décision et permettent de rendre compte des progrès à une échelle stratégique. Rendre compte de ses indicateurs c’est savoir les communiquer aux parties prenantes de l’entreprise et de la démarche. Aussi, il convient de reconnecter ces outils de mesure à des objectifs tangibles et concrets afin qu’ils soient raccrochés à la vision et aux pratiques de terrain.

Choisir

Choisir et développer ses outils de suivi

Comme pour le choix d’un CRM ou d’un logiciel SIRH, la mise en place d’un outil de suivi est une étape indispensable à toute société ayant atteint un certain niveau de maturité dans l’établissement de sa stratégie RSE. Le choix est large, mais qu’il s’agisse d’un outil clef-en-main généraliste ou d’un développement internalisé plus spécifique, chacun répond à un même objectif : suivre et faire évoluer sa stratégie RSE via la mise en place d’un reporting adapté.
Cela permettra de définir les indicateurs les plus à même de transcrire l’état d’avancement de ses objectifs et de rendre ainsi sa stratégie évolutive et adaptée à l’état réel de l’entreprise.

Quels sont les outils existants ?

Ces dernières années ont vu l’apparition d’un intérêt croissant et marqué pour la RSE, créant un marché conséquent pour les entreprises spécialisé dans l’édition de logiciel de pilotage centré sur la RSE. Tous ne se valent pas, mais chacun répond à un besoin spécifique selon l’étendue de votre stratégie et la simplicité ou complexité de pilotage que vous recherchez.
Il existe également des logiciels dédiés au suivi de KPI qui peuvent être modifiés pour correspondre en tous points aux attentes de l’utilisateur final.
Que vous optiez pour un développement personnalisé, un outil déjà existant ou une solution hybride, Horeazons accompagne les entreprises dans le choix de votre logiciel et vous assiste dans sa mise en place pour bénéficier du maximum de contrôle sur vos objectifs RSE.

Choisir entre une solution existante et un développement personnalisé

De nombreuses solutions de pilotages existent et sont très efficaces, d’autres sont personnalisables et pourront être adaptées à vos besoins. Enfin, si vous avez des exigences très particulières, vous pouvez également opter pour le développement d’une solution spécifique qui vous donnera un avantage concurrentiel.
Cette dernière option a un coût significativement plus élevé, et n’est intéressante que si le pôle RSE est suffisamment étoffé pour avoir des besoins précis. Elle demande des ressources conséquentes et n’est à privilégier que pour les grandes entreprises.

Quel cout pour la mise en place d’outils de pilotage ?

La mise en place d’un outil de pilotage RSE nécessite souvent une période de prise en main et d’adaptation de l’organisation.
Dans le cas d’un outil clé en main, il s’agira de trouver le plus adapté et des formations inclues sont souvent nécessaires pour s’y familiariser. Ces types de produits sont le plus souvent vendus sous la forme de cotisations annuelles et leurs tarifs varient en fonction du nombre d’utilisateurs ou de la taille de l’entreprise, de la quantité d’options… Ils peuvent aller de quelques centaines à quelques milliers d’euros par an.
Dans le cas du développement d’un outil personnalisé et dans l’objectif d’obtenir un outil parfois plus simple et adapté au contexte d’une stratégie RSE, cela demande le plus souvent de faire appel à un prestataire spécialisé. Les prix varient en fonction du scope et du nombre de fonctionnalité, mais cela coûte plusieurs milliers d’euros.
L’implémentation quant à elle, est dépendante en temps comme en ressource du type d’outils que vous aurez privilégié.

Développer

Développer les compétences internes

La RSE demande des compétences spécifiques et un haut niveau d’expertise pour sa mise en place, mais elle implique souvent une transition. Aussi est-il complexe et pas toujours pertinent pour une entreprise d’engager des collaborateurs en contrat long spécifiquement pour mettre en place une stratégie RSE.

Toutefois, s’il n’est pas nécessaire d’embaucher des managers de transition, il est essentiel de conserver en interne les compétences liées au pilotage, au maintien et à l’amélioration de la politique RSE.

De plus, aucune stratégie RSE ne peut être pertinente sans l’implication et l’adhésion des parties prenantes, notamment les salariés : elle est l’affaire de tous.

Comment identifier les compétences clefs ?

La mise en route d’une démarche RSE nécessite souvent une organisation nouvelle et par conséquent une structuration managériale de l’entreprise. C’est le processus d’institutionnalisation. Pour porter la démarche il est essentiel de s’équiper de savoir-faire clés au sein et en dehors de l’entreprise. La RSE, par sa transversalité, fait appel à des compétences variées et interconnectées. On attend des référents qu’ils aient des capacité de pilotage et de reporting ainsi que de pédagogie afin de savoir rendre compte aux parties prenantes, des compétences de management pour guider, insuffler la démarche, d’innovation pour trouver des solutions ou des nouvelles approches, de communication pour diffuser la vision, ou encore de gestion de projets. Ces savoirs faire sont d’autant plus importants qu’ils seront les poumons de la démarche RSE en lui donnant sa capacité à avancer.

Comment identifier les acteurs adaptés?

Une fois le champ de compétences nécessaire défini dans la réflexion stratégique, il convient de savoir où trouver ces compétences. L’idéal est de les détecter au sein de l’entreprise. Pour cela on trouvera soit les acteurs déjà qualifiés en interne (ex: service marketing pour la communication) soit des profils volontaires qui peuvent être formés et progresser sur de nouvelles responsabilités au travers de la démarche. Dans les deux cas, ils doivent être pleinement intégrés au sein des processus de décision et des grandes orientations. Il est également parfois nécessaire de chercher de nouveaux talents pour animer la démarche ou pour des expertises précises (mis en place d’une norme, bilan carbone, gestion de projet…). Horeazons propose dans son offre un large réseau d’experts de la transition et peut également former les ressources internes pour qu’ils deviennent les acteurs du changement durable.

Comment transférer les compétences ?

Chez Horeazons, toutes nos prestations comprennent des ateliers de formation et une assistance pour identifier le ou les collaborateurs amenés à prendre la responsabilité du suivi de la politique RSE. C’est une étape essentielle pour optimiser la valeur de la transition effectuée.